lundi 31 octobre 2016

Pour le meilleur...

Dans l'air gris, si gris qu'il en paraît épais, jouir de chaque instant de lumière... Oublier les cosmos, les capucines et et les dahlias aux boutons grillés par le gel avant la floraison pour ne garder au fond de l'oeil que le miracle des feuillages colorés. 

Sous la ramure du chêne qui n'attend que le vent pour inonder le jardin,


le spectacle a été coloré pendant quelques jours. L'hamamélis Diane a cette année pris le temps de rougir lentement, illuminant le bambou


et tout le jardin  en est transformé, même si les érables japonais ont perdu leurs feuilles trop rapidement à mon goût.


Quelques fleurs tiennent à faire partie de la fête, comme cette Heuchère Little Blondie qui n'en finit pas de fleurir


ou cet Hakonochloa macra que j'admire tous les jours, sans résister à passer ma main dans ses épis.


Les brouillards déposent leur voile d'humidité et les champignons en profitent, créant de bien jolies scènes, même si je sais que ce n'est pas la santé pour les poutres qui bordent mes massifs...


Quelques fleurs encore... les asters ayant pourtant eux aussi fanés sous trop de froid! J'ai découvert sous une touffe de giroflée une branche miniature d'un aster blanc. Si petit, si joli... Je l'avais oublié, mal étiqueté. S'agit-il de Snow Flurry, ou de Weisser Zwerg - je ne saurais vous le dire, ayant planté les deux dans le même massif et l'un des deux ayant disparu. Si quelqu'un pouvait m'expliquer leur différence, je serais ravie car je n'arrive pas à la voir sur les photos du net! La fleur en est vraiment toute petite et la plante chétive aura droit à un coussin de terreau pour me faire pardonner mon oubli.


Quelques roses font de la résistance, comme cette étonnante Evelyn qui en ait à sa troisième floraison. Cinq boutons à la fois, dont tous ne fleuriront pas, je le sais.


Les Sedum sont si tendres eux aussi dans cette saison flamboyante... Je les garde en pots car les limaces les adorent, elles aussi!


Et les rares soucis qui veulent bien fleurir encore sont éclatants, la fleur parfaite de l'automne finissant!



Les gros travaux sont encore devant moi, et je profite de chaque éclaircie pour nettoyer, ramasser les feuilles, rentrer les dernières potées et prévoir une petite décoration hivernale à base de bruyères, viola cornuta et quelques heuchères...


Ne garder que le meilleur!

mardi 25 octobre 2016

Et tout autour...

Dans quel environnement se  trouve mon jardin? Une idée que j'ai trouvée très intéressante à découvrir chez les autres jardinautes, avec de belles surprises! Alors que je m'ingénie à chaque photo de masquer les fonds "disgracieux" pour ne laisser voir qu'un mur de plantes, là c'est l'inverse!

Pour commencer, voilà ce que je vois en sortant de la maison dans la cour, la partie du jardin nord, en commençant par la droite : au-dessus de ma maison des plantes, une maison toute proche - je vis en habitat groupé! - un malus qui cache une grande fenêtre et la lucarne d'une chambre à coucher... Puis au centre, plus éloigné une grès grande maison adossée à la forêt dont je n'aperçois jamais les habitants, juste l'antenne satellite qui est dans l'axe de mon arche à rosiers, et plus à gauche une maison plus haute, plus proche, dont mon heptacodium  masque la seule fenêtre - cette maison, la plus gênante à mon avis n'est habitée que six mois par année - ouf!


Je prends ensuite mon allée qui me mène à la partie sud du jardin en longeant la maison de mes voisins "du bas", là les arbres ne m'appartiennent pas! Mais je surveille la taille de l'amélanchier en accord avec mes voisins puisqu'il habille si bellement la fenêtre de mon bureau!


Et je débouche sur ma terrasse - devant la baie vitrée de ma maison ...
A droite au dessus de l'Acer palmatum dissectum, la même maison des voisins "du bas", l'érable champêtre cachant la fenêtre en longueur de la cage d'escalier et les deux lucarnes de la salle de bain. On aperçoit le chêne qui est lui sur mon terrain... A gauche, trois érables pourpres, un lilas, et un deutzia  qui s'appuie sur le carport du voisin que j'ai eu l'autorisation de  garnir de miroirs, pour donner une impression de profondeur...  Des rosiers grimpants sont sensés l'habiller rapidement!


Si je m'avance sur la gauche de la terrasse, je distingue la terrasse voisine entre les troncs du lilas planté sur la limite!


Devant ma terrasse, le gazon va jusqu'au bassin à gauche et au bambou à droite, ce qui me fait un espace carré assez protégé, du moins au niveau visuel - malheureusement pas au niveau phonique! J'y ai mis mon salon d'été - la photo date du mois de mai - à l'ombre du chêne qui domine également la terrasse des voisins. Les maisons - cinq semblables - sont intelligemment disposées en quinconce sur une pente douce et les buissons font office de rideaux. Je m'emploie à les garder fournis, malgré les velléités des hommes armés de tronçonneuses qui sont engagés régulièrement pour "mettre de l'ordre" par des voisins pour qui le jardin n'est que terrain de jeu pour enfants ou pour garden-parties!


Il faut ensuite se glisser entre le bambou et la fausse tourbière pour arriver dans la dernière partie du jardin, donnant sur la route du quartier... et d'autres voisins! Un coup d'oeil en arrière pour découvrir la terrasse automnale...


Et voilà la partie la moins intime, de l'autre côté de la route, avec une enfilade de villas sur la gauche, deux garages puis la dernière maison de la rangée, séparée par un chemin piéton d'une ancienne maison et de son poulailler désaffecté, face à mon propre carport!



Voilà le plan de situation de la maison... car j'imagine que c'est assez difficile à visualiser.... On voit sur les maisons de gauche et droite  l'état presque initial des parcelles...

Google Earth
Et je termine par la vue depuis la route : la maison enfouie ! Evidemment, toutes les saisons ne sont pas aussi "masquantes", ni même aussi colorées. Toutes les photos datent de hier, sauf celle du salon d'été qui est actuellement recouvert des premières feuilles du chêne!


Si vous êtes intéressés, vous pouvez aller voir le plan que vous trouvez dans les pages sous l'entête du blog. Il est encore actuel!



vendredi 7 octobre 2016

Revenir

Voyager, découvrir, vivre à un autre rythme - sans oublier le jardin, tout en admirant ceux rencontrés lors du périple sous d'autres climats. Comment ne pas s'intéresser à tout végétal quand on est jardinier? 
Puis il faut revenir... et retrouver son propre domaine, avec ses défauts et ses qualités bien connus. Le jardin participe c'est sûr à la joie du retour!

La porte - à la suggestion de Marie-Claude -  est restée la même, pourtant les Lobelia ont remis du bleu et les mini rosiers sont défleuris... Rien de bien folichon, mais ce n'est pas ce que l'on voit en arrivant au jardin, puisqu'elle est située à l'arrière de la maison! 



A droite, le Phantom a mis son suaire rose de l'automne et reste charmeur sous cette couleur passée. Sa floraison bien qu'abondante n'a pas été des plus lumineuses cette année, me semble-t-il. Trop courte, en plus.


Mais en face, l'Aster sans nom court à travers tout le massif et le spectacle est bourdonnant dès le premier rayon de soleil, pourtant rare depuis mon retour!


Toujours à l'arrière de la maison, la remontée surprise de la belle Ghislaine de Féligonde qui doit lutter pour tenir tête à la terrible Léontine Gervais qui envahit la pergola et les buissons alentours, en n'oubliant pas d'agripper les malheureux qui passent à sa portée...


Au sud, les Anémones du Japon et les Echinacées ont profité de mon absence pour se faner, non sans grâce...


Sur la terrasse, les potées déclinent non sans lancer encore leurs feux... Ce Bidens aura été une merveille, en fleurs de mai à octobre, sans discontinuer!


La première gelée  d'hier a bien ramolli les capucines et les dahlias les plus exposés... La brume et le froid ne m'encouragent pas à commencer la plantation des bulbes. Pourtant, le travail ne manque pas au jardin, si j'en juge le fouillis de mon massif à l'entrée du jardin. On dirait une monoculture!


L'automne est arrivé pendant mon absence, mais ce n'est pas la belle saison dorée, je me sens comme en novembre!