jeudi 30 juin 2011

Gazon anglais, vraiment ?

J'ai abandonné la bataille du gazon ! Depuis deux ans, aucun traitement désherbant, juste un peu d'engrais au printemps ... et pour le moment, je supporte bien, l'herbe aussi ...


J'aime assez ces pâquerettes, même si j'aime moins les feuilles de pissenlits, mais je ne me résous pas encore à extirper ces dernières. Je rase assez haut, les pâquerettes refleurissent dans les deux jours si la pluie a eu le bon goût de doper l'herbette.
L'invité surprise, c'est ce petit trèfle jaune qui avant les fleurs forme une petite mousse très douce au pied. Mais c'est lui qui aura raison des graminées ...

Son grand frère le trèfle blanc a fière allure ...

D'autres plantes s'échappent de mes plate-bandes : Lysimachia numulaire, Ajuga repens, Origan vulgaire, Thym serpolet. Mais elles résistent moins bien à la tonte et peinent à se refaire après le passage de la grande raseuse.

Combien d'années ai-je lutté pour conserver au gazon un air de Wimbledon ? Plus que je n'ai de doigts ! En vain, me semble-t-il ! Tout l'arsenal y a passé : scarificateur, anti-mousse, anti-feuilles rondes, anti-..., anti-.... Sans fin.
Stop, le jardin ce n'est pas la guerre ! Je vais laisser faire et je souris de voir parfois un pavot mignon, une marguerite, ou une nigelle, pas plus haut que trois pouces, faire ses premiers pas dans l'océan vert ...



dimanche 26 juin 2011

Matricaire, douce camomille

J'aime ... la camomille ! Pas tant en tisane, malgré son efficacité contre les embarras gastriques et son action calmante sur les plaies, que dans mes jardins ... Elle vient parfois seule, sous sa forme sauvage, petit dôme pointu, feuilles fines. J'ai semé au début du jardin de la camomille allemande... et depuis, bon an, mal an, elle est de tous de mes étés.

Je déplace les plantules gênantes, au gré de mes jardinages, veillant à les abreuver pendant la reprise, et ensuite, je fais attention de ne pas les considérer comme de mauvaises herbes. Le tour est joué ! Une fois les premières roses défleuries, la camomille illumine le jardin.

C'est une humble, sans complications, mais elle se faufile partout, sous les arbres, en plein soleil, au milieu des massifs de vivaces. Il n'y a qu'à la canaliser ... Certains crient à l'envahisseur, mais je connais des plantes bien moins faciles à contrôler. Je prends soin de laisser mûrir les capitules des plus belles plantes pour ensuite les jeter à la volée dans les massifs.

C'est une belle "faire valoir". Je la tiens pourtant éloignée des fleurs plus sophistiquées, les lys par exemple, pour éviter que leur air bon enfant ne gêne la noblesse de ces prétentieux. Heureusement, elle a le bon goût de ne pas fleurir en même temps que les iris !
Lychnis, et en bas à gauche, Matricaire parthenium
Que vous dire encore de cette aimée ? Elle attire les insectes butineurs, et j'aime que les pucerons la préfèrent aux autres fleurs, même si je me suis laissée dire qu'elle avait son puceron particulier. J'ai toujours l'impression qu'elle protège les plus délicates.

La nuit, ces fleurs blanches signalent le chemin ou les escaliers ... et son odeur douceâtre, qui pourtant m'écoeure un peu et me rappelle mes maladies d'enfant, m'accompagne dans tous mes travaux. Elle est pour moi indissociable de ma vie au jardin !



vendredi 24 juin 2011

Gants de Notre Dame ou Digitale

Elle ne pousse pas dans ma région, cette belle aux tâches de rousseur. Alors, je la sème comme une bisannuelle, avec plus ou moins de succès, les pluies du printemps  faisant régulièrement pourrir la rosette de feuilles veloutées.
Cette année, elle colonise le jardin ... Oh non, rien des buissons vigoureux que l'on rencontre sur certains talus, ailleurs. Une plante de ci-de là, mais j'en suis fort contente, même si j'étais absente au plein de la floraison !

Rose ou blanche ! Laquelle préférez-vous ?

Digitale pourpre rose

Digitale pourpre blanche
Je ne me lasse pas de regarder de près leur corolle piquée d'éphélides, comme la joue d'un enfant, et barbue comme le menton d'une grand-mère. Les bourdons me disputent la priorité et je souris de leur vacarme au fond du calice. Ils n'ont de trêve avant la visite de tous les gantelets ... Pourtant, j'ai beau respirer, je ne sens rien : la digitale a oublié de se parfumer.


Elle commence assez modestement, et ensuite, elle grandit, elle grandit, les premières fleurs sont déjà en graines quand les derniers boutons fleurissent. La pluie, le vent, si je ne les tuteure pas assez vite, ont tôt fait de les courber, mais elles redressent la tête, vaille que vaille.

Tous les articles vous le diront, la digitaline est poison, il faut l'utilise à bon escient, etc. Mais je n'en ai cure : à force de vouloir manger tout ce qui pousse ... au lieu d'admirer, simplement, dans la lumière du matin, ce collier de pendeloques roses.



mardi 21 juin 2011

En construction !

Il n'est pas encore prêt, ce blog, mais des pages ont déjà été visitées ... J'ai dû rater une marche dans blogger ! Alors, en attendant, une petite photo, pour vous faire patienter !
Buglose perdue dans les feuillages

dimanche 19 juin 2011

Bienvenue


Pas de porte à pousser, pas de barrière, bienvenue dans mon jardin ... 
Ce soir, juste avant la pluie battante qui tambourine contre les fenêtres, j'ai pris quelques photos pour inaugurer ce nouveau blog ! Il aura été baptisé à l'eau douce ....

Papaver somniferum
Le massif à l'entrée se pare des derniers pavots, mais sa couleur actuelle est le bleu des pieds d'alouette. Reçues de ma soeur, ces graines ont été jetées à la volée fin octobre, après la plantation des tulipes, sans grand espoir : ce semis n'avait rien donné les autres années. Mais voilà le résultat 2011 :
Massif de fleurs annuelles donnant sur la place de parc et la rue
Dans la "tourbière", les spirées fleurissent elles aussi, un peu moins fournies que d'habitude
Astilbes, communément appelées Spirées dans ma région
Les quelques coquelicots qui se ressèment d'année en année jeter leurs feux juste avant l'orage.
Papaver rhoeas
Deux lys blancs ont attendu l'été pour s'ouvrir ce matin. Ils ont été bien mal inspirés!
Lys L.A. EYELYNER
La coquelourde, elle, résistera parfaitement à la pluie, et si ce n'est ces deux-là, ce seront leurs soeurs que je retrouverai demain.
Lychnis coronaria
Voilà, un premier petit tour du jardin. Entrez vite vous abriter, il commence à pleuvoir ...